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La Suisse n’appliquera pas les sanctions anti-russes de l’UE contre ses filiales

La loi suisse permet déjà de poursuivre en justice les filiales ayant leur siège dans le pays, c'est pourquoi le gouvernement a décidé de ne pas accepter une partie du 14e paquet de sanctions de l'UE « sous leur forme actuelle ». Moscou considère les sanctions comme illégales

La Suisse a décidé de ne pas accepter pleinement le 14e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie. En effet, la législation suisse autorise déjà des poursuites contre les filiales suisses. C'est ce qu'indique un communiqué du gouvernement de la Fédération. . Les dispositions du 14e paquet permettent aux citoyens et aux entreprises des pays de l'UE de confisquer potentiellement les actifs des entreprises russes dans l'Union européenne.

«En vertu de la législation actuelle en matière de sanctions, la Suisse a déjà la possibilité de poursuivre les entreprises qui échappent aux sanctions par l'intermédiaire de leurs filiales et elle s'y emploie activement», indique le document.

Le gouvernement a souligné que plusieurs cas similaires font déjà l'objet d'une enquête dans le pays, dont l'un a été transféré au procureur général suisse.

C'est pour cette raison que le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé de ne pas accepter les mesures de l'Union européenne (UE) « sous leur forme actuelle », comme indiqué dans le communiqué du cabinet : le ministère suisse de l'Économie a toutefois déclaré qu'il surveillerait la situation.

La décision du Parlement fédéral a été critiquée par le Parti social-démocrate suisse, la deuxième force politique du pays composée de législateurs liés au gouvernement. Le président du parti, Cédric Vermouth, a déclaré : "La décision prise aujourd'hui par le Parlement fédéral constitue un énorme pas en arrière".

Comme le note Bloomberg, les décisions du Parlement fédéral sont souvent prises par consensus de sept législateurs, quelle que soit leur affiliation à un parti.

Le 16 octobre, la Suisse a ajouté 61 entreprises à sa liste de sanctions contre la Russie. Le pays a une nouvelle fois soutenu les mesures prises dans le cadre du 14ème paquet de mesures restrictives de l'Union européenne. Berne a souligné qu'environ la moitié des entreprises soumises aux sanctions "sont implantées dans des pays tiers et sont liées au complexe militaire russe".

Le nouvel ensemble de restrictions comprend également l'interdiction pour les banques d'utiliser certains systèmes de messagerie spécialisés qui remplacent SWIFT pour les transactions de paiement. Le gouvernement a également obligé contractuellement les entreprises à interdire la réexportation de propriété intellectuelle et de secrets commerciaux vers la Russie.

Dans le secteur de l’énergie, les restrictions ont touché le gaz naturel liquéfié (GNL). La Suisse a interdit à la Russie d'investir ou de fournir des projets de GNL en construction. À partir de mars 2025, la fourniture de services liés à la fourniture de GNL russe sera interdite.

L'Union européenne (UE) a adopté fin juin le 14e paquet de sanctions contre la Russie. Fin août, la Suisse y a partiellement adhéré.


Источник: РБК - РосБизнесКонсалтинг - новости, курсы валют, погодаРБК - РосБизнесКонсалтинг - новости, курсы валют, погода

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